Les boucles du Saulcy…

ou pourquoi, 1 km ça useeuuu, ça useeuuu…

D’abord on commence par les excuses:

  • une semaine un peu difficile au travail où j’ai l’impression que même si je n’ai travaillé que 3 jours, j’ai déjà mon quotas d’heures pour la semaine,
  • un régime alimentaire la semaine précédent la course pas spécialement orienté sportif (quoique étant donné qu’il y a une théorie différente sur l’alimentation du sportif qui sort tous les 15 jours, peut-être que les frites ketchup mayo d’hier, c’est recommandé…. faut voir),
  • une douleur au genou qui est survenue au dernier entrainement qui me me travaille psychologiquement (si bien que je ne sais plus trop si c’est dans ma tête ou dans mon genou !)

Après, c’est enfin le retour du beau temps, parfait pour une petite course de 10 kilomètres. Donc direction l’université de Metz afin de me remémorer le temps où j’étais jeune et beau (bon ok, pour le « jeune » c’est sûr, pour le « beau », je vous prie de ne pas poster de commentaires ou pire, de photos surtout si vous m’avez connu à cette époque-là, laissez le doute pour tous ceux qui ne me connaissent pas).

Bon, donc voilà, une petite course de 10 kilomètres dont c’est la première, organisée par les étudiants de Metz. J’avais quand même eu un doute du genre, je vais être entouré d’étudiants et ça va se voir que mes années de fac sont loin, mais en fait non, c’est un peu hétérocycle, il y a tous les profils de coureurs.

Les petits potos
Les P’tits Potos, toujours au rendez-vous… bravo

Pour une première c’est plutôt bien organisé, on sent qu’il y a un peu le DIY (do it yourself) comme on dit chez les British, mais ça participe à la bonne ambiance… On nous annonce que finalement ça sera 4 boucles à effectuer et que vu qu’ils pourront difficilement contrôler les passages, ils nous font confiance afin d’en effectuer le bon nombre. Et là tout de suite dans ma tête (mais pas seulement dans la mienne, je pense) un plan s’élabore rapidement qui aurait comme conséquence de faire pour la première fois de ma vie un 10 km en 35 mn. Je me bats avec moi-même pour chasser ces pensées indignes de tout sportif de mon esprit…

Le départ est donné, et là, ça part très vite. Après le premier kilomètre, je m’aperçois que je suis proche de la vitesse de mes fractionnés. A ce moment là, la raison me dit de ralentir parce que je ne vais pas tenir longtemps à cette cadence. L’interconnexion neuronale qui aboutit à cette pensée est malheureusement court-circuitée par un reflux d’adrénaline engendré par le départ. Bref, je continu sur ma lancée, et le deuxième kilomètre est franchi à la même vitesse. Comme l’adrénaline arrête quelque peu d’affecter mes pensées, j’en profite pour faire un check-up dans ma tête:

  • Cœur : oulala! ça a l’air un peu haut
  • Jambes : ça tire
  • Foulée : je vais assez vite (attention! tout est relatif… je cours plus vite que ma vitesse habituelle) mais je cours comme un vieux robot rouillé simplement parce que j’ai peur d’avoir mal au genou!
  • Tête : euphorique… « attends, t’as vu ma vitesse de croisière? »

Allez, on y va!

Et puis, peu à peu, les kilomètres s’enchaînent avec une diminution progressive de cette vitesse de croisière. Le parcourt est sympa, mais il y a pas mal de relances. J’arrive au sixième kilomètre et je suis mort: je respire comme un ours asthmatique qui serait forcé de courir au milieu d’un feu de forêt.Ours Arrivé à la fin du troisième tour, je me fais violence pour chasser les pensées qui me disent de me diriger vers le couloir d’arrivée, de lever les bras en l’air et de mentir sournoisement en disant que c’est mon quatrième tour. »Allez vous-en, pensées indignes! ». Donc, je suis fort et j’engage le quatrième tour sur un sursaut d’orgueil.

Il me reste encore un peu de jus pour faire un rapide calcul : je suis déjà au huitième kilomètre et il me reste un tour… ça va faire plus que 10 km tout ça ! MathsJe chasse aussi cette pensée de ma tête, ça doit être le désespoir de voir mon temps au kilomètre s’effondrer parce qu’après tout, cette course, elle est organisée par des étudiants et il doit bien y en avoir dans le lot qui doivent être étudiants en mathématique, il ne peuvent pas se gourer.

Bref, j’arrive au dixième kilomètre et je me rends compte qu’il y a  encore plus d’1 km à faire. Je maudis tous les étudiants en math intérieurement pendant ce dernier kilomètre qui durera une éternité …puis je passe la ligne d’arrivée exténué.

Bon allez, je m’excuse auprès de tous les gens qui ont organisé cette course de les avoir maudit pendant cette dernière partie de course parce que pour une première, c’était très bien organisé, l’ambiance était vraiment bonne et le parcourt était aussi sympa. Je crois que je reviendrais l’année prochaine, continuez comme ça! ça va devenir une belle course à faire dans la région…

 

5 réflexions sur “Les boucles du Saulcy…

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