C’était la 2ème édition pour l’ASAL Amnéville trail ce week-end et la 1,3ème édition pour moi. L’année dernière a en effet été ma Bérézina perso, dans la mesure où, après 3km de ce petit trail qui devait en compter 10, je me suis fait une élongation au mollet. Je suis donc rentré en claudiquant tant bien que mal jusqu’à la voiture sans jamais voir la ligne d’arrivée, le moral aussi haut que celui de Napoléon en allant à Saine Hélène.
Bref, c’était l’heure de la revanche. Rendez-vous donc près du Galion avec ma copine de course (celle qui m’a fait pousser sa voiture l’année dernière au Graoully…) ainsi qu’à 2 coureurs qui racontent aussi leur aventures sur leur blog (ICI si ça vous dit) mais pas exactement du même niveau que moi, parce que quand moi, je mets mon t-shirt Spiderman et je dis que je suis un Superhero quand je cours, eux pendant ce temps, ils mettent des t-shirts normaux et à la fin ils montent sur le podium… (peut-être juste parce que je veux bien partager mes super-pouvoirs… je suis trop gentil).
Il va faire un peu chaud pendant la course, donc je stresse un peu… enfin juste ce qu’il faut. Mais avant d’en découdre place au show… une activité que je n’avais jamais vue : le canicross. Alors ça, ça vaut vraiment le coup d’œil. Une dizaine de chiens accrochés à leurs maîtres (ou l’inverse, je ne sais pas trop) sur la ligne de départ. Les chiens sautent, hurlent et jappent tandis que les maîtres tentent tant bien que mal de les calmer. Le départ est donné, et la meute s’élance à fond la caisse. Pour la plupart des attelages, les chiens partent en trombe et le maître fait le drapeau entraîné derrière dans un nuage de poussière. Je me dis qu’à ce rythme-là, ils ne vont pas tenir plus de 200 mètres… mais ça a l’air de tenir. Sauf peut-être pour un pauvre attelage devant prendre une décision face à un arbuste. Malheureusement, l’homme et le chien font un choix différent : gauche pour le chien et droite pour l’homme si bien que la laisse s’enroule autour de l’arbre et se tend soudainement en les entraînant l’un contre l’autre ! Après quelques moments de flottement pour défaire le nœud, et ça repart. Au final, je crois que ni l’homme, ni l’animal ni l’arbuste n’ont été blessé!
C’est maintenant notre tour, sur la ligne de départ, je retrouve mes blogueurs que je ne connaissais que de manière numérique. Comment ? Ben c’est facile puisque l’un parle anglais, et comme dans une course à pied en France les anglophones (philes?) sont plutôt rares, j’ai eu facile. On échange 2 mots et le départ est donné direct sans préavis, donc sans que je m’en rende vraiment compte… ben oui, je me suis habitué au décompte : 5 (check si mes lacets sont faits), …. 4 (est-ce que j’ai activé le chrono de ma montre ?) , ….3 (dommage, j’ai plus le temps pour un selfie, pendant que j’ai encore une tête normale parce qu’après la course, je ne ressemble plus à rien), ….2 (Aïee, est-ce que j’ai bien fermé la petite poche sur mon caleçon à l’arrière avec les clés de voiture… oui.. ah ok, ça va alors!), …1 (Allez, allez, allez…), GGGGGGGGGGGOOOOOOOOOO….
Petit tour autour du lac, ça tape mais je suis bien. On arrive rapidement dans les bois, heureusement, parce que sinon avec cette chaleur, je me serais jeté dans la première bassine réservée pour les chiens du canicross afin de me rafraîchir. Le parcours est pas mal, parce qu’on reste entièrement dans les bois, mais il est quand même plutôt exigeant physiquement : ça monte, ça descend, il y a beaucoup de relances, si bien que la chaleur aidant, la fatigue se fait vite sentir. Au bout de 4 km, je commence à ralentir le rythme. Un autre coureur avec un t-shirt « Toulouse » me passe et m’encourage à l’accrocher (ils sont sympa les traileurs)… mais il fait trop chaud pour les gens du Nord-Est… donc je n’accroche rien du tout…
On passe le long de l’accro-branche, puis du zoo où j’entends de l’autre côté quelques cris de singes. En fait, il y en a plein d’autres activités à faire à Amnéville plutôt que de courir en rond et d’avoir la sensation de mourir au bout d’une demi-heure : le zoo, le golf, le cinéma, le casino ou la piscine avec les tuyaux… ça serait pas mal ça la piscine aujourd’hui, non ? Allez, on garde la tête haute, on va le finir ce parcours! Je dois dire que les 2 derniers kilomètres sont difficiles mais les panneaux indiquant le kilométrage sont autant d’encouragement. Puis le galion repointe le bout de sa proue, il n’y a plus qu’à finir.
C’était une belle course, avec un esprit un peu artisanal mais bien organisée et bien balisée. Bon, j’aurais pas de médaille sur celle-là (dommage parce que j’aime bien les médailles) mais c’est pas grave, c’était une belle matinée.
Rejoint par toute la famille, on finira par boire un coca light sur la terrasse du galion… ce coup-ci on gardera la bière pour ce soir…
Nous sommes ravis de t’avoir rencontré et espérons de croiser à nouveau très vite ☺️. Un grand merci pour le petit coup de pub!
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Moi aussi, ça a été un plaisir de rencontrer des champions… il y a des chances qu’on se recroise, ou qu’on en trouve une à faire ensemble…
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Tout est bien qui finit bien ! 😉
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C’est le propre de toute bonne histoire, faut que ça soit dur et que ça finisse bien… pourvu que ça dure….
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