Ça reste toujours une grande question dont la réponse n’est pas très claire… Combien de temps faut-il pour récupérer après un marathon?
En regardant les articles à droite à gauche, on trouve un peu tous les genres de réponses: ça va de la suggestion qu’il faut recourir dès le lendemain et de reprendre progressivement dans la semaine jusqu’à l’affirmation qu’il faut laisser un jour de repos par kilomètre parcouru…
Donc après le marathon de la semaine dernière, j’étais donc un peu paumé dans ce qu’il fallait faire. Pour la première option donc recourir dès le lendemain, étant donné qu’il me fallait déjà 7mn30 pour descendre l’escalier de la maison, la simple idée d’aller recourir me semblait tenir du roman de science fiction… A la deuxième option, l’idée d’attendre 42 jours pour recourir me semblait légèrement exagérée et je crois que déjà après 2 semaines sans course, j’aurais été tellement insupportable à la maison que je risquais une inscription à SOS mari ou père battu…
Donc, première sortie mercredi, tranquillement et là, je vois que ça va… Il n’en fallait donc pas plus pour que je jette un coup d’œil au calendrier des courses afin de voir s’il n’y avait pas une petite course à faire afin de compléter la récup’! Et ça tombe bien, il y a un petit 8.5 km avec un nom prédestiné : la Try me.. donc, à la question essaye-moi, je réponds: pourquoi pas…. Puis, le dilemme arrive bientôt, car je m’aperçois qu’il y a une version un peu plus longue de cette course et en plus, on promet une belle médaille au finisher des 24 km. Et comme je suis faible, je réponds « pourquoi pas » à cette proposition de nouvelle médaille…
Dimanche matin alors, sous le regard légèrement inquiet d’Anna, mon épouse, qui a de légers doutes sur ma façon d’aborder cette récupération, je me dirige fier de moi vers Gandrange pour explorer sa forêt.
Sur la ligne de départ, je rencontre des amis, me traverse l’idée de faire un run communautaire mais je ne sais pas top comment je vais gérer la course donc je décide qu’il vaut mieux celle-ci se fasse en solo. Je trouve que le rythme de départ est assez rapide mais je mets ça sur le dos du fait que que le 8.5 et le 24 km se faisant ensemble, c’est surement majorité de coureurs rapides du Try me version courte. On parcourt un chemin forestier bien agréable et bientôt la scission des 2 courses s’effectue. A mon grand désarroi, je m’aperçois que la file de coureurs restant devant moi pour le 24 est bien longue… en fait, je crois en fait que je ne suis pas super en jambe aujourd’hui, fallait peut-être bien que j’attende 42 jours!
Les premières montées arrivent vite ce qui nous permet d’arriver sur le plateau et de découvrir de jolis endroits. On passe successivement de forêt de feuillus au confort du matelas d’épines des forêts de conifères.
De mon coté, c’est un peu poussif autant dans les montées où j’ai les jambes lourdes, et autant dans les descentes où j’ai l’impression que chaque pas résonne dans tout mon corps.
Mais le parcourt est agréable et réserve quelques jolies surprises : on longe pendant tout un moment les vestiges des constructions fortifiées des guerres des siècles derniers, des bunkers énormes dans tout un réseau de constructions militaires où la nature a peu à peu repris ses droits. Au détour d »une montée » (enfin je vais vous en reparler de cette « montée »), on se retrouve sur le plateau avec un vue extraordinaire sur toute la vallée. On se retrouve ici projeté quelques dizaines d’années en arrière face au imposantes usines dominant la vallée sidérurgique. C’est toujours génial de pouvoir découvrir de tels endroits.
Bon la montée… Déjà que j’étais pas des masses en forme mais alors qu’on avait déjà une bonne moitié de parcours dans les pattes, on se retrouve en face d’un truc que je qualifierait plus de mur que de montée… A ce moment, je n’ai plus de jambes, donc ma première technique est celle du zigzag afin de casser le dénivelé. Etant donné que je me fait copieusement doubler, je passe bientôt à la deuxième technique, celle de l’absence de dignité : je grimpe à 4 pattes. Je ne sais pas si c’est vraiment autorisé même en trail, mais à certains moments il faut savoir s’asseoir sur ses principes…
La fin se fait en déroulant parce que je n’ai plus grand chose à donner. Puis, la promise est là, une belle médaille pour conclure l’effort. Je m’allonge sur le gazon, je n »en peu plus ».
Arrivé à la maison, direction le restaurant de tacos, parce que je le mérite bien. Et maintenant, il se pose une nouvelle grande question : combien de temps il faut laisser reposer son estomac après le menu XL du O’Tacos?…
Pour le repos estomacal je dirai bien 4h 😂 et pour le marathon quand tu le sens 😉
Une de mes envies c’est d’en faire un je vais déjà faire un semi cette année ensuite on verra ☺️
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Tout passe quand on se prépare bien…. et si c’est ton premier semi, choisi bien pour que ça reste un moment inoubliable….
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Merci oui j’ai regardé ça
On verra comment ça se passe mais je ne me fais pas trop de soucis 😉
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