Le Trail du Val de Fensch…

… ou comment se rappeler ce que ça fait de courir sous la pluie…

Commençons par un petit flashback, où je me projette dans le passé quelques semaines auparavant. Comme tout coureur qui se respecte, j’établi le calendrier des courses que je vais faire le mois suivant (directement lié à celui d’Anna, mon épouse qui gère tout le reste des activités à planifier… invitations, activités des enfants, sorties, impératifs familiaux…juste et équitable répartition des taches!). Donc, pour ce dimanche 23 septembre, j’obtiens le feu vert, direction internet pour voir ce qu’il y a dans le coin. Et là, on sent bien qu’il y a du y avoir un bug dans la coordination inter-courses parce que c’est pas moins de 3 courses à pied qui se déroulent le même jour dans un rayon de 20 km. J’avais bien aimé le trail des Crètes d’Entrange l’année dernière mais sur les conseils d’un collègue, je choisi finalement la première édition du trail du val de Fensch… surtout parce qu’ils annoncent quelques surprises sur le parcours … et moi, les surprises, j’aime bien ça!

Le jour J arrive, l’automne a enfin décidé de s’installer. Alors qu’il faisait beau et outrageusement chaud encore quelques jours auparavant, ce dimanche, même si la température reste encore clémente, c’est la pluie qui annonce son retour. Donc, c’est armé de mon plus beau K-Way jaune fluo que je me dirige vers Neufchef, sur le site du musée de la mine. Après une petite expédition en voiture pour rejoindre le parking un peu plus haut, je descends pour retirer mon dossard. Je suis assez surpris de voir beaucoup de monde, mais peut-être que l’annulation du semi-marathon non loin, a eu un effet sur le nombre de coureurs pour le trail.

Je retrouve Abed, mon collègue, qui a sorti ses plus belles baskets adidas ultra boost, réputées pour être éminemment dédiées aux courses sur route. J’espère qu’à l’heure où j’écris ces mots, il ne termine pas le trail pieds nus ayant jeté ses baskets dans un coin de la forêt… on verra lundi, il me le racontera!

Quelques mots échangés sur la ligne de départ et le coup de feu est donné. Il fait vraiment moche et la petite pluie qui tombe en continu s’infiltre partout, mais ça fait du bien de courir sur un sol un peu moins dur que lors de ces derniers mois.

On part tous en même temps, c’est plutôt difficile de savoir si les coureurs devant font le 10km ou le 18km comme moi, et donc quelque peu ardu de se fier au repères du rythme des autres coureurs autour. Je double Arnaud qui court jamais très loin de moi, et on va passer toute la première partie de la course au jeu du « tu m’doubles j’ te double » avant qu’il décide de finalement me laisser sur place à environ la moitié.

J’ai un léger problème de conscience avec mon K-way parce qu’il est rapidement aussi mouillé à l’intérieur qu’à l’extérieur, mais dès que je l’enlève j’ai froid. Alors je l’enlève, le remet, je l’ouvre, le ferme… faudra quand même un jour que je passe dans un magasin de sport pour trouver un truc à un peu plus que 12 euros qui évacue la transpiration… mais bon on attendra les soldes.

Le parcours est essentiellement dans les bois, ça glisse un peu sur les feuilles ou sur les cailloux mouillés. Ça monte quand même bien sur la première partie de la course et ça se calme par la suite, et par deux fois on a la chance de monter sur les hauteurs et de passer à côté des calvaires (de Knutange, merci Johanna…) qui dominent toute la vallée et nous laissent devant un point de vue superbe.algrange-nilvange-knutange-vue008

Au bout de 15 kilomètres, la descente vers le retour s’annonce et arrivé en bas, la fameuse surprise arrive. On entre dans l’ancienne mine de fer. L’atmosphère est incroyable : on entre dans le noir, éclairé de petites lumières le long du tunnel. On est saisi par le froid dès les premiers mètres et on se retrouve dans un nouveau monde fait d’obscurité et de silence, où les images du passé nous accompagnent dans cette traversée. Puis un escalier vers la montée et le bout du tunnel, c’était effectivement une jolie surprise qui ne laisse pas indifférent.

Le dernier kilomètre s’annonce et l’arrivée enfin, parce que je commençais à avoir les jambes lourdes.

On se retrouve à la fin à plusieurs pour échanger notre expérience, et bien entendu pour se demander quelle sera la prochaine… pour moi, il faut que je regarde le calendrier d’Anna!

Bon, et si jamais quelqu’un refait le parcours et retrouve une paire de baskets au milieu de la forêt, faites-moi signe, je sais à qui c’est…

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